Extrait de mon livre : Chroniques de l’âme 

Un petit rituel intéressant à lire au 10e paragraphe. Bon solstice d’hiver

Le temps des fêtes arrive à grands pas et plusieurs d’entre nous sont en pleins préparatifs pour les réjouissances entre ami(e)s, en famille, seul(e) ou avec des étrangers.  Comment ne pas profiter du temps des fêtes pour partager avec vous (comme dans l’esprit de Noël) une autre compréhension de cette fête?  Au fil des années, Noël a revêtu pour moi un autre sens, le vrai sens de ce phénomène unique que nous retrouvons à chaque année.

C’est ce que j’ai fait enfant; j’étais très religieuse, mais sans trop comprendre car c’était plus par peur de ne pas être correcte et que le bon Dieu me punisse…  Tout en faisant cela, je me préparais aussi à recevoir mes cadeaux !  Préparations de mes demandes au petit Jésus car le Père Noël n’était pas encore entré dans les centres commerciaux.  Je demandais plusieurs cadeaux pour être certaine d’en recevoir au moins deux… pas folle !  Nous faisions aussi l’arbre de Noël; parmi les décorations, ce qui me ravissait le plus, c’était la crèche et le village qui étaient sous l’arbre.  Que d’heures j’ai passées sous l’arbre à jouer avec les personnages et le petit Jésus dans son berceau.  Je lui parlais, je lui disais : « Je vais prendre soin de toi, je vais aussi te réchauffer ».  Je lui donnais de l’eau, que j’avais prise dans le petit puits près du chameau. Je me couchais souvent après mes jeux et je rêvais de tout cela, je vivais avec le petit Jésus, j’étais bien !
creche-puit

Plus tard, adulte, et même avant, jeune adulte, j’ai tout balancé, ne croyant plus à tout cela, car ce qui était et est encore véhiculé, c’est l’aspect commercial de la fête.  Je me suis donc moi aussi laissée emporter par tout cet aspect commercial. Les achats, les réunions, les fêtes, les ami(e)s, les repas copieux, les bars, les salles de danse, pour fêter non pas la naissance de Jésus, mais le congé !

Depuis maintenant plusieurs années j’en ai une autre compréhension; laissez-moi vous montrer une autre vision de la fête de Noël.

Noël a toujours existé, c’est une fête de la nature vivante, célébrée par tous les esprits.  Elle n’appartient pas à une religion particulière, mais à tous les hommes, au-delà des frontières.

Noël comme d’autres fêtes (Pâques, la Saint-Jean ect.) correspondent à des phénomènes cosmiques. Au cours de l’année, le soleil passe par quatre points cardinaux (l’équinoxe de printemps, le solstice d’été, l’équinoxe d’automne et le solstice d’hiver).

Solstice :  époque de l’année où le soleil, dans son mouvement apparent sur l’écliptique, atteint sa plus forte déclinaison boréale ou australe, et qui correspond à une durée du jour maximale, ou minimale
Source :   dictionnaire Larousse.

Pendant ces quatre périodes, il y a dans la nature de grands afflux de circulations d’énergie (comme la pleine lune), qui influencent la terre et tous les êtres, végétaux, animaux, humains…  Les grands sages érudits qui ont étudié ces phénomènes sont arrivés à la conclusion que, si l’homme est attentif, se prépare et se met en harmonie (se recueille) pour recevoir ces manifestations d’énergie, de grandes transformations peuvent se produire. C’est-à-dire que nous pouvons utiliser ces courants d’énergie que la nature déverse alors pour nous transformer intérieurement.  Ce phénomène (de Noël) ne se produit qu’une fois l’an.  Si, quand toute la nature est attentive à préparer la nouvelle vie, vous avez la tête ailleurs, vous ne recevez rien :   au contraire, vous perdez de cette grâce, de cet amour du ciel, de cette énergie divine.  Si vous restez fermé ou non conscient de cet afflux extraordinaire d’énergie, vous ne recevrez rien.

Voilà pourquoi nous pouvons envisager la nuit de Noël et les jours qui la précèdent et la suivent d’une façon nouvelle et différente.  La naissance du principe christique d’amour dans le monde apparaît sous forme de lumière de chaleur et de vie quand on devient conscient de ces forces-là; nous préparons ainsi des conditions convenables pour que cet Enfant divin naisse aussi en chacun nous :  c’est l’aspect mystique.  C’est une fête solaire de la naissance ou de la renaissance de la lumière dans le monde, nous devenons ainsi témoins du renouvellement continu de la vie.

Voici un petit rituel que je fais depuis des années : j’allume une chandelle en faisant mes demandes pour la planète, pour moi et les miens, etc. La chandelle doit brûler d’elle-même et complètement durant la journée. Il ne faut pas l’éteindre et s’assurer de rester sur les lieux (on peut prendre une petite chandelle si on veut). Alors, pendant tout ce temps, on attire justement la lumière et ces courants d’énergie que la nature déverse alors pour nous transformer intérieurement.

Ce n’est pas par hasard si c’est à ce moment de l’année que les heures de clarté commencent de nouveau à augmenter.

La symbolique de Noël nous ouvre des horizons nouveaux.

Que signifie la naissance de Jésus entre un âne et un bœuf, les bergers et les rois mages ?

Interprétation de Mikhaël Aïvanhov.

Pas de place à l’hôtel pour Marie et Joseph lorsqu’ils ont essayé de trouver une place dans une hôtellerie.

                    L’étoile au-dessus de l’étable est un phénomène qui se produit dans la vie d’un véritable mystique.  D’une telle personne, il sort toujours une lumière qui apaise, réconforte purifie et guérit.  Cette lumière est perçue de loin par d’autres personnes qui sentent que quelque chose de spécial se manifeste à travers cet être, et c’est là le sens de la présence des trois Rois mages.  Ils étaient venus de loin pour s’instruire, car ils sentaient qu’ils n’avaient pas atteint ce degré de spiritualité.

Mikhaël Aïvanhov explique la signification des présents qu’ils avaient apportés.  L’or, couleur de la sagesse, dont l’éclat brille comme une couronne de lumière, Jésus est Roi.  L’encens, domaine du cœur de l’amour.  La myrrhe, symbole de l’immortalité.

L’étable représente le corps physique, l’âne, la personnalité et le bœuf, la fertilité.  C’est le symbole d’une personne qui commence à travailler pour s’améliorer intérieurement.

Elle entre en conflit avec les forces de sa personnalité, avec sa nature inférieure et avec les forces de sa sensualité.  Si la personne réussit à maîtriser ces deux sortes de forces, celles-ci deviennent vivifiantes et cessent de la tourmenter et de la faire souffrir; elles sont à son service.  En effet, le souffle de l’âne et du bœuf réchauffait le nouveau-né.

Un ange est apparu aux bergers à qui appartenait l’étable; ils sont venus et ont apporté des agneaux.  Mikhaël Aïvanhov explique que les bergers représentent ici les esprits familiaux, qu’ils soient dans l’au-delà ou sur la terre.  Ceux-ci sont avertis qu’un événement splendide s’est passé dans votre cœur et dans votre âme.  Ils viennent vous apporter des présents.

La crèche, c’est le centre Hara (2 po / 5 cm au-dessous du nombril), centre sacré qui joue un rôle très important dans la vie spirituelle, car c’est là que naîtra l’Enfant-Christ et c’est là que l’être en évolution doit faire naître en lui cette nouvelle conscience.

Voilà brièvement une autre façon de voir Noël et de la fêter. Nous devons fêter entre amis, en famille, avec des gens que nous aimons.  Il est évident que cette lumière doit être accueillie et que c’est pour cela qu’ont été élaborées des coutumes de vie, comme le sapin, les cadeaux, la bûche, les bougies.  Pour que ça se passe dans la chaleur familiale, dans une ambiance amicale, alors que vous êtes entouré de gens qui vous comprennent et vous aiment, pour permettre une communion avec tous les esprits de la nature, qui eux aussi se réjouissent de la naissance de la lumière.

Préparez-vous à fêter, mais consciemment, avec tout ce que cela implique maintenant dans votre compréhension, avec « une grande élévation d’âme »

Je vous souhaite plein de beaux cadeaux, de l’amour et une joie profonde.

Bons « partys » à tous !

À la prochaine,
Francine

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